Avril Lavigne : après Avril... le déluge!
Alexandre Vigneault
La Presse
On a beau le tourner dans tous les sens, on ne trouve pas de date de péremption sur le nouvel album d'Avril Lavigne.
Pourtant, on n'a qu'à écouter The Best Damn Thing une seule fois pour prédire qu'il vieillira très mal. C'est d'ailleurs sa plus grande qualité: ce troisième disque d'Avril Lavigne s'écoute et se vit au présent.
Il n'affiche aucune prétention artistique. Il ne tente pas de démontrer que la jeune châtelaine (elle vient de s'acheter un manoir de 9 millions) est la nouvelle Joni Mitchell. Girlfriend, Runaway, The Best Damn Thing ou I Don't Have to Try versent dans une espèce de punk pop trop heureux d'être baveux. De la girlie pop avec des choeurs de cheerleaders, en fait.
Rien à voir avec l'essence du punk. Rien de profond. Et puis après? Avril Lavigne a réussi à faire un disque totalement décomplexé, comme si personne d'autre avant elle n'avait fait de pop rock bonbon et de poker ballade (fort peu nombreuses, d'ailleurs). Sans jamais faire preuve d'originalité, The Best Damn Thing parvient à dégager une réelle fraîcheur.
Et à convaincre. Ce disque risque de passer 10 pieds par-dessus la tête de quiconque a plus de 20 ans. Mais pour nombre d'ados, ce sera probablement the best damn thing qu'ils ont entendue, dans leur vie. Le temps d'un été au moins.
Commentaire by me: Cette article je le trouve plutot bien sa décris l'album!La photo j'adore elle et trop belle